Qui est vraiment Angela Merkel?
Aux questions que lance le baron van Handel à la chancelière (voir l’article de MPI), nous disposons d’ores et déjà de nombreuses réponses, qui n’ont pas dû lui échapper…
Les origines de la chancelière. Le nom de naissance d’Angela Merkel est Angela Dorothea Kasner. Elle est le premier enfant de Horst Kasner[1], né Kazmierczak en 1926 à Berlin-Pankow et décédé en 2011 à Templin, et de Herlind Kasner, juive polonaise née Jentzsch en 1928 à Elbing, au nord de la Pologne dans la voïvodie de Varmie-Mazurie, à l’époque en Prusse-Occidentale. Angela Merkel est officiellement née à Hambourg en 1954.
Elle s’est vue fort embarrassée lorsqu’en mars 2013, parut un article de la Gazeta Wyborcza, journal important en Pologne, relayé par n-tv[2], sur son arbre généalogique et sa filiation polonaise, dont se sont enorgueillis les Polonais et plus particulièrement les partisans de la Plate-forme civique (PO, parti européiste, dont l’un des chefs de file est Donald Tusk, nommé à la présidence du Conseil européen en août 2014, avec qui Merkel est très liée). Révélations dont s’est emparée la presse polonaise jusqu’à considérer Aniela Kazmierczak comme leur compatriote !
Je publie ci-après un très bon article de Charles-Henri Gallois, qui a le mérite de remettre les pendules à l’heure.
La guerre d’Irak a tellement accaparé l’attention du public que le changement de régime en train de s’accomplir chez nous est resté dans l’ombre. On a peut-être envahi l’Irak pour y apporter la démocratie et renverser un régime totalitaire, mais, ce faisant, notre propre système est peut-être en train de se rapprocher de ce dernier et de contribuer à affaiblir le premier. Le changement s’est fait connaître par la soudaine popularité de deux expressions politiques autrefois très rarement appliquées au système politique américain. « Empire » et « superpuissance » suggèrent tous les deux qu’un nouveau système de pouvoir, intense et s’étendant au loin, a pris naissance et que les anciens termes ont été supplantés. « Empire » et « superpuissance » symbolisent précisément la projection de la puissance américaine à l’étranger, mais, pour cette raison, ces deux termes en obscurcissent les conséquences domestiques.